Marc Laimé nous alerte et insiste : sans eau, il y a risque de mort.
Nous relayons cette information dramatique : la mort d'un enfant, par incendie, à Gagny! Après les mêmes horreurs survenues à Bobigny et Orly et d'autres incendies de campements, accidentels ou criminels, comme à Massy.
Le 14 avril aussi, à Saint-Ouen l'Aumône, quartier de Liesse, un campement de Rroms a été dispersé, heureusement sans drame de ce type ! Cependant, là aussi, les familles vivaient sans point d'eau proche. Où qu'elles aillent, du reste, elles n'en trouveront pas et iront, ici dans un cimetière, là vers l'une des bornes à incendie accessibles, pour s'approvisionner, faire la cuisine, laver le linge, faire les toilettes, etc... L'absence d'eau est dangereuse; elle accompagne la misère.AGLEAU
Les familles roms, sans point d'eau proche, sont en danger.
La mort d’un enfant !
Un petit garçon de cinq ans et demi est mort dans l’incendie d’un camp de Roms à Gagny (Seine-Saint-Denis), dans la nuit du mercredi 14 au jeudi 15 avril 2010, peu après minuit. Le campement ne bénéficiait d’aucun point d’eau.
Brûlées à 80%, sa mère, âgée de 23 ans, et sa petite soeur de 2 ans ont été transférées à l’hôpital militaire Percy, à Clamart (Hauts-de-Seine). Son père, plus légèrement touché, est quant à lui à l’hôpital de Montfermeil (Seine-Saint-Denis).
Le feu s’est déclaré peu après minuit et a provoqué l’intervention de quatorze engins de pompiers pour en venir à bout. Il aurait pu être causé par un système de chauffage. Les experts du laboratoire central de la police se sont rendus sur place. La police judiciaire de Seine-Saint-Denis a été chargée de l’enquête.
Une soixantaine de personnes vivaient dans ce camp, dont près de la moitié d’enfants. Installés dans d’anciennes carrières, sur des terrains privés, depuis moins d’un an, ils étaient sous le coup d’une expulsion imminente.
Après le sinistre, les habitants du camp ont trouvé refuge dans le gymnase de la ville. La DDASS procédait jeudi à midi à leur recensement, en vue d’un relogement temporaire, pour une durée de trois jours. Mais plus d’une quarantaine de sinistrés se retrouvaient dans la rue.
http://www.eauxglacees.com/La-mort-d-un-enfant À Orly aussi, en février, il y avait eu mort d'enfant, dans l'incendie d'un campement rom.
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