Lancé en chanson - avec une ritournelle du chanteur-navigateur Antoine, Touchez pas à la mer -, ce nouveau Grenelle doit tout embrasser. Conflits entre professions. Gestion du littoral. Lutte contre la pollution. Nouvelles énergies. Protection des ressources halieutiques et sauvegarde de la pêche. Organisation du transport maritime. Stratégie géopolitique... On voit grand large. Chaque groupe réunit des représentants de l'État, des élus, les partenaires sociaux (employeurs et salariés) et les associations de protection de l'environnement.
À leur tête, des personnalités connues. Entre autres, Jérôme Bignon, député UMP de la Somme, président du conservatoire du littoral, Isabelle Autissier, la navigatrice, Gérard d'Aboville, l'ex-rameur, Jean Daubigny, le préfet de Bretagne, le contre-amiral Pierre Soudan, directeur de l'École navale à Brest. Sans oublier Erik Orsenna, qui occupe à l'Académie le fauteuil de feu le commandant Cousteau.
Les groupes de travail remettront leur rapport, fin mai. En juin, consultation des Français en région. Ces « Grenelle de la mer régionaux » débuteront le 8 juin, avec les « Journées de la mer ». Table ronde finale, fin juin-début juillet.
Grenelle de la mer: création de l'Alliance pour la mer
PARIS - La création de l'Alliance pour la mer, un collectif d'ONG ou de professionnels qui veulent se faire entendre au Grenelle de la mer, a été annoncée vendredi à Paris par les associations Ecologie sans frontière et Sea Sheperd conservation society.
Il ne s'agit pas d'une nouvelle association mais "d'un comité ad hoc, créé pour le temps du Grenelle de la mer", a indiqué Frank Laval, président d'Ecologie sans frontières.
L'Alliance pour la mer se présente comme "le porte-parole de tous ceux qui ne sont pas présents à la table des négociations du Grenelle de la mer et qui veulent s'y faire entendre".
Paul Watson, le fondateur de Sea Sheperd, a indiqué qu'il s'agissait de faire "travailler ensemble de petites associations afin de présenter un autre point de vue". Face à la situation des océans qu'il a qualifiée de "très, très grave", il a dénoncé le "manque de motivation politique" de la communauté internationale.
Poissons d'avril à surveiller de très près...
1 commentaire:
S'il ne tombe pas à l'eau ce Grenelle semble n'être qu'un coup de rame dans l'eau... si on considère l'appui du ministre Barnier aux pêcheurs qui refusent les quotas.
Nul ne nie cependant que la surpêche est une des causes de désertification des fonds marins...
Depuis un mois, on n'entend guère les média évoquer ce Grenelle. Les réflexions en cours sont-elle trop impertinentes en cette période de pré-élections européennes ?
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