Marianne nous apprend que l'ex-patron de la Société Générale, Daniel Bouton, débarqué après l'affaire Kerviel, loucherait sur Veolia. Il fait déjà partie du Conseil d'administration de la pieuvre.
Il organiserait un "putsch" contre Antoine Frérot, à qui Henri Proglio a laissé, en partant, une situation peu glorieuse pour l'entreprise et qui ne s'arrange pas ! Les pertes de Veolia ont atteint 67 millions d'euros au deuxième trimestre 2011. Son cours de bourse s'est coupé en deux lors des six derniers mois. Les ambitions internationales ont été réduites. Des collectivités locales, de plus en plus nombreuses, cherchent à échapper à la main mise de Veolia via les DSP.
Le fléchissement du colosse aux pieds d'argile s'accompagne de conflits sociaux internes que "l'Union générale des Syndicats FO Veolia eau" révèle. En septembre 2011 on aurait tenté de "vendre" aux syndicats une... "restructuration réduisant les emplois afin de préserver les bénéfices et devant aboutir à des primes de résultat" (sic) ! On a osé demander aux organisations syndicales d'accepter que les salariés malades soient sanctionnés pour distribuer les sommes récupérées aux salariés en service ! "C'est ainsi qu'est gérée Veolia depuis Messier, la même fuite en avant vouée à l'échec" affirme le syndicat. Bref on cherche des gains de productivité estimés à au moins 10%.
Il organiserait un "putsch" contre Antoine Frérot, à qui Henri Proglio a laissé, en partant, une situation peu glorieuse pour l'entreprise et qui ne s'arrange pas ! Les pertes de Veolia ont atteint 67 millions d'euros au deuxième trimestre 2011. Son cours de bourse s'est coupé en deux lors des six derniers mois. Les ambitions internationales ont été réduites. Des collectivités locales, de plus en plus nombreuses, cherchent à échapper à la main mise de Veolia via les DSP.
Le fléchissement du colosse aux pieds d'argile s'accompagne de conflits sociaux internes que "l'Union générale des Syndicats FO Veolia eau" révèle. En septembre 2011 on aurait tenté de "vendre" aux syndicats une... "restructuration réduisant les emplois afin de préserver les bénéfices et devant aboutir à des primes de résultat" (sic) ! On a osé demander aux organisations syndicales d'accepter que les salariés malades soient sanctionnés pour distribuer les sommes récupérées aux salariés en service ! "C'est ainsi qu'est gérée Veolia depuis Messier, la même fuite en avant vouée à l'échec" affirme le syndicat. Bref on cherche des gains de productivité estimés à au moins 10%.
Toujours à demander plus ces syndicats...
La profitabilité est devenu un concept ! Tout ce qui profite au profit est recherché. Ce qui le minimise est écarté. Et l'on voudrait que les consommateurs aient confiance en une entreprise privée qui n'a plus aucun souci de service public et assure le minimum visible ! Le reste, que nous voyons peu ou mal, se passe dans le secret de la gestion avec force calculs incompréhensibles au commun des usagers. La situation économique actuelle met en évidence ces recherches forcenées devant rapporter toujours plus avec toujours moins de salariés travaillant toujours plus. Ce n'est pas là ce qu'avaient connu, par le passé, nombre de salariés de Veolia ! Mais c'était au temps où le "partenariat public privé" avait de beaux jours devant lui. C'est fini.
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