Pour une gestion publique de l'eau à laquelle les usagers-citoyens puissent comprendre quelque chose...

vendredi 11 juin 2010

Une exposition que nous accueillerons bientôt !

L’eau en Île-de-France :

L’exposition au Festival de l’Oh ! du Val-de-Marne

une exposition itinérante

12 juin 2010

par Marc Laimé - eauxglacees.com

Inaugurée ce week-end à Champigny-sur-Marne, l’une des escales du Festival de l’Oh ! du Val-de-Marne, cette exposition a été conçue par les usagers qui ont créé la Coordination eau Ile-de-France, afin de sensibiliser différents publics aux enjeux de l’eau en Île-de-France.

Plusieurs millions de Franciliens sont concernés, mais ignorent tout de la gestion de l’eau en Ile-de-France, à laquelle participent une multitude d’acteurs. La question de l’eau figure pourtant au rang des premières préoccupations des Français, de plus en plus sensibles aux enjeux environnementaux. Les usagers aspirent à une gestion soutenable et équitable de cette ressource essentielle, et se la réapproprient de plus en plus massivement dans leur pratique quotidienne. Ils économisent l’eau, s’interrogent sur son prix, redécouvrent les berges des fleuves et les loisirs aquatiques.

L’exposition vise à permettre aux usagers de l’eau de mieux comprendre les enjeux multiformes de sa gestion, afin de pouvoir y participer.

Il s’agit de s’adresser au public le plus large, à partir de la sensibilisation diffuse qui existe déjà en faveur d’une gestion publique et de la préservation de l’eau. Mais il ne s’agit pas d’en rester là ! Il faut arriver aux questions qui fâchent, à la vérité qui dérange, aux idées qui seront les leviers de l’action publique de demain.


PDF - 106.6  ko


Présentation de l’exposition


PDF - 146.5  ko


Les objectifs de l’exposition

Le collectif Argos, un groupe de photographes déjà sensibilisés à la question de l’eau, a réalisé une dizaine de reportages pour illustrer chacune des problématiques retenues :

- les acteurs de l’eau en Ile-de-France.- les différents usages de l’eau.

- l’eau potable.

- l’assainissement.

- les eaux de pluie.

- qualité de l’eau et pollution.

- le prix et la tarification de l’eau.

- la Seine et la Marne.

- sécheresse et inondations.

- gestion publique ou privée ?

- le rôle des usagers.

- les défis du futur.

L’exposition, produite par l’atelier Corbin, se présente sous forme de bâches souples, maintenues et lestées par des barres d’aluminium. Elle comprend un panneau de présentation de 2 mètres de hauteur et 1 mètre de large, puis se décline en panneaux de formats différents : 1,20m de large sur 1m de haut ; 2m de large sur 2m de haut ; 4m de large sur 2m de haut. Ce qui donne une grande souplesse de scénographie.

A la demande des collectivités partenaires, la Coordination va utiliser l’exposition pour soutenir différentes interventions : conférences, débats, sessions de formation, élaboration de projets d’animation territoriaux…

L’exposition au Festival de l’Oh ! du Val-de-Marne

L’exposition est visible jusqu’au dimanche soir 13 juin à l’escale de Champigny du Festival de l’Oh ! du Val-de-Marne.

Pour s’y rendre en transports en commun depuis Paris, prendre par exemple le RER A à Nation, direction Boissy-Saint-Léger et descendre à la station Champigny.

Traverser le pont sur la Marne face à la sortie du RER, puis de l’autre côté du pont, sur la gauche, descendre sur les rives de la Marne, puis marcher 5 minutes pour rejoindre l’escale de Champigny du Festival de l’Oh !

L’escale et l’exposition sont juste à côté du Parc technologique des Bords de Marne.

Contact :

Jean-Claude Oliva, président de la Coordination Eau Ile-de-France

Mel : oliva@internatif.org

Tel : 06 22 72 25 59

mardi 18 mai 2010

Veolia, maître du jeu politique et du marché de l'eau

Le 17 mai, FR3 présente une émission qui met en question la qualité de l'eau distribuée au robinet en certaines régions de France. Véolia, invité, refuse de participer au débat qui suit. Les abonnés reçoivent ou vont recevoir un courrier rassurant de la part du service communication de Véolia.

Dès le lendemain, avant même que le SEDIF ne réunisse son comité, la presse annonce que Véolia est désormais seul en lice pour obtenir, le 24 juin prochain, la DSP la plus juteuse qui soit en Europe.

La température de l'eau monte. Quand va-t-elle bouillir et faire pression ?

Dans toute l'Ile de France (et ailleurs !) Véolia domine bien le "marché" de l'eau, cette eau dont tout le monde admet qu'elle n'est pas une marchandise ! Il est bien compréhensible que nous nous inquiétions de ce monopole géant qui s'étale y compris au-delà des 144 communes du SEDIF (au sein des 12 communes de l'Agglomération de Cergy Pontoise, par exemple!). Ce qui ne l'est pas, c'est que nos élus n'y trouvent aucun sujet d'inquiétude !

Eau-Ile-de-France à laquelle AGLEAU est associée saisit l'opinion et appelle à exiger un service de l'eau moins... trouble à tous égards.

La Coordination Eau Île-de-France communique :

"L'annonce du choix de Veolia comme délégataire du SEDIF par le journal Les Echos, intervient au lendemain d'une émission télévisée sur la pollution de l'eau où la multinationale ne s'est pas montrée très convaincante sur ses compétences dans ce domaine. S'agit-il alors de rassurer les actionnaires dans la crainte d'une nouvelle chute en bourse du titre ?

L'entreprise a accumulé une dette de 19 milliards d'euros... En tout cas,c'est la première fois qu'un opérateur annonce plus d'un mois avant la décision officielle, qui interviendra le 24 juin, qu'il a remporté le marché!

Ce n'est pas une surprise tant la collusion entre le SEDIF et Veolia est patente. Une anecdote en dit long: en juillet 2008, M. Santini, président du SEDIF écrit à toutes les communes sur papier à en tête de Veolia ! L'annonce prématurée va-t-elle encore fragiliser une procédure qui depuis le début se déroule dans la précipitation et l'opacité?

Le 11 décembre 2008, le vote sur le choix de principe entre régie publique et la délégation, de service public, tel que le veut la loi Sapin, a été escamoté. C'est d'ailleurs l'objet d'un recours de la Coordination Eau Île-de-France devant le tribunal administratif de Paris, dont le jugement devrait être rendu début juin.Le cahier des charges a été adopté en avril 2009 dans des conditions rocambolesques (les délégués ont eu une semaine pour feuilleter le volumineux document au siège du SEDIF, sous la surveillance d'un membre du personnel). Depuis les délégués n'ont plus eu aucune information. Et aujourd'hui, ils apprennent le résultat dans la presse. Si j'étais élu, je crois que cela m'énerverai un peu! Il y a un problème démocratique aigu : le président et ses affidés du bureau concentrent un pouvoir exorbitant. Le comité syndical n'est qu'une chambre d'enregistrement!

Quel est le périmètre du SEDIF? Personne ne peut dire si le retrait de la communauté d'agglomération Est-Ensemble, qui représente 9 communes et 400000 habitants, soit 10% du SEDIF, sera définitif. Mais d'ores et déjà, onvoit que la gestion non consensuelle de M. Santini menace l'existence mêmedu SEDIF.

L'UFC Que Choisir avait dénoncé des "surfacturations" de 85 à 90 millions d'euros sur un contrat annuel de 350 millions. Les audits officiels du SEDIF ont reconnu qu'il était possible de réaliser 40 à 45 millions d'euros d'économies chaque année. Ce sont des sommes énormes. La Coordination Eau Île-de-France exige le remboursement des sommes indûment perçues par Veolia, au minimum 200 millions d'euros pour les cinq dernières années. Elle exige une baisse conséquente du tarif de l'eau, de l'ordre de 30 à 40%. Elle appelle les usagers d'Île-de-France à se rassembler le 24 juin prochain à l'usine du SEDIF de Choisy-le-Roi pour continuer à se faire entendre!"

Jean-Claude Oliva
président de la Coordination Eau Île-de-France

jeudi 13 mai 2010

Ça bouillonne et grenouille autour d'une émission de FR3

Une soirée qui fait du bruit : "Du poison dans l’eau du robinet" -

( Un film de Sophie Le Gall - Durée : 90’ - Diffusion : Lundi 17 mai 2010 à 20h35 sur France 3)

_____

Le fait de dénoncer, à juste titre, la présence massive de substances polluantes de toute nature et de toute origine dans le milieu naturel, et donc dans les eaux de surface et les eaux souterraines utilisées pour fabriquer de l’eau potable, ne doit pas conduire à opposer artificiellement eau en bouteille et eau du robinet, ni à recommander, toutes affaires cessantes, de faire l’acquisition de « filtres » ou de « carafes filtrantes », dont les seuls mérites sont de faire la fortune des petits, et gros, malins qui les commercialisent…

Un livre hilarant, mais le poison, dans l'eau à boire, ce n'est pas drôle du tout !

Les eaux embouteillées, « minérales » ou « de source », proviennent de sources ou de nappes profondes, peu ou pas encore polluées, mais qui finiront par l’être tôt ou tard, à mesure de la propagation des substances polluantes en provenance de la surface dans le sous-sol.

Les villes reçoivent dans une très grande majorité une eau du robinet de bonne, voire de très bonne qualité, soit parce que leurs captages ne sont pas trop pollués, soit parcequ’ils sont bien protégés depuis longtemps, comme à Lons-le-Saunier par exemple.

Et surtout parce qu’elles ont mis en œuvre, qu’il s’agisse d’un service en régie publique ou d’un service confié à une entreprise privée spécialisée du secteur, comme Veolia, Suez et Saur, des techniques de fabrication de l’eau potable adaptées à la qualité des eaux brutes que l’on utilise pour la produire.

Le problème c’est que ces technologies de traitement doivent être de plus en plus sophistiquées, et donc de plus en plus coûteuses, puisque les eaux de surface ou souterraines utilisées pour fabriquer de l’eau potable sont de plus en plus polluées, par des produits d’origine agricole comme les pesticides, mais aussi par toutes les substances chimiques que nous rejetons dans l’environnement, ainsi que les résidus de médicament, et enfin par les innombrables sous-produits de leur dégradation progressive dans l’environnement, appelés « métabolites ». Sans parler des « effets cocktail » induits par la décomposition-recomposition de ces milliers de substances…

Alors c’est vrai, il y a une énorme différence de la qualité des eaux brutes, qui entraîne d’énormes différences de traitement. Si l’on utilise une eau pure qui vient des Alpes comme à Grenoble, on peut quasiment se borner à la filtrer sur un lit de sable avant qu’elle ne soit potable.

En revanche, si on utilise une eau brute qui est très fortement polluée par des produits phytosanitaires, des métaux lourds, des médicaments…, il faudra déployer toute une gamme de traitements, jusqu’à l’ozonation, les ultra-violets, l’osmose inverse, l’ultra-filtration, et rajouter aussi du chlore supplémentaire, pour vérifier que l’eau produite ne se dégrade pas lorsqu’on l’achemine jusqu’au robinet du consommateur, parceque les canalisations ne seraient pas en bon état…

Et là il y a un vrai problème aujourd’hui : une collectivité importante pourra se payer une nouvelle usine qui va utiliser ces traitements, mais çà va coûter facilement 3 à 5 millions d’euros pour une ville de 10 000 habitants, et donc les petites communes rurales, par principe les plus polluées par les pesticides par exemple, ne pourront pas s’en doter…

On ne peut donc pas généraliser. Ce qui est sur, c’est qu’on est en droit, puisque c’est ce que prévoit la réglementation, d’exiger une eau de qualité qui coule au robinet en étant conforme aux normes de potabilité, et qui coûte accessoirement de 30 à 200 fois moins chère que l’eau en bouteille !

D’ailleurs, en dépit des affirmations d’un marketing très au point, l’eau en bouteille pollue aussi, tant au stade de sa fabrication (filtration, dégazage, minéralisation…), qu’ensuite par l’impact de son emballage et de son transport.

L’important c’est donc de ne pas se tromper complètement de débat, en opposant, comme c’est la facilité, l’eau en bouteille à l’eau du robinet.

Une eau de qualité, on l’obtiendra à un coût supportable le jour où l’on se décidera à prendre à bras le corps le problème de la dégradation continue des ressources en eau brute, qui sont aujourd’hui gravement polluées essentiellement par des produits phytosanitaires utilisés dans l’agriculture, et par les rejets de milliers de produits chimiques dans l’environnement naturel, dont on connaît encore très mal l’impact sur la santé humaine, en dépit du lancement de nombreux programmes de recherche ces dernières années, en France et en Europe.

Nous aurons une eau de qualité à un prix raisonnable le jour où nous aurons une agriculture et une chimie de qualité, qui ne polluent pas l’environnement de manière déraisonnable.

Mais il y a un prix à payer, celui de l’évolution d’un modèle agricole productiviste vers un autre agriculture respectueuse de l’environnement. Et il ne faut pas se raconter d’histoires. Il n’y a pas d’un côté les méchants agriculteurs pollueurs et de l’autre les gentils écolos ! Nous sommes tous peu ou prou responsables de cette dérive vers le productivisme, ne serait-ce que parce que nous n’avons suffisamment combattus les gouvernements qui ont tous laissé faire depuis 50 ans.

Accompagner le monde agricole vers un nouveau modèle, ça concerne tout le monde, et on va tous devoir y contribuer, y compris financièrement.

Pour l’instant, hélas, nous préférons nous voiler la face et combattre la pollution de l’eau, ce qui a un coût exorbitant, au lieu de la prévenir, comme l’a dénoncé en février dernier un rapport très sévère de la Cour des comptes sur la politique de l’eau française.



mercredi 5 mai 2010

Du poison dans l'eau du robinet.

L'eau du robinet est meilleure et moins chère que l'eau minérale en bouteilles plastique.
Et pourtant, ça se dégrade...

Un film de Sophie Le Gall le démontre.

Lundi 17 mai 2010 à 20h35 sur France 3

L'eau du robinet est-elle potable ?

Sans le savoir, des millions de Français boivent une eau trop chargée en aluminium, nitrates, pesticides, médicaments et en radioactivité. Dans certains cas, l'eau est même non-conforme aux
normes de précautions sanitaires. Ce danger invisible menace les foyers et lasanté des Français, des plus jeunes aux plus âgés. Munie d'une valise multimédia équipée d'éprouvettes, Sophie Le Gall, la réalisatrice de ce documentaire d'investigation a parcouru la France pour recueillir les preuves de la contamination et interpeller les autorités.

Résultats de son enquête ?

Dans le Centre et en Ile-de-France, l'eau du robinet regorge de pesticides ou de nitrates, ces traitements chimiques qui sont soupçonnés d'être à l'origine de cancers. Les autorités le savent mais elles délivrent régulièrement des dérogations qui permettent de distribuer une eau qui dépasse les normes pesticides ou nitrates.


Dans des villages d'Auvergne ou à Saint-Etienne, les habitants boivent une eau blanchie avec de la poudre d'aluminium qui pourrait déclencher la maladie d'Alzheimer. Les doses dépassent largement le seuil de risque fixé par certains scientifiques, mais les autorités ignorent les dangers de ce neurotoxique.


Du poison pour les poissons !

La réglementation fait, par ailleurs, l'impasse sur le radon, ce gaz hautement radioactif, présent dans l'eau potable de plusieurs villages du Limousin. Résultat, des habitants boivent une eau chargée en radon sans en être informés.

Depuis quelques années, des citoyens et des scientifiques isolés tirent la sonnette d'alarme sur ces toxiques qui coulent de nos robinets. Partout, en France, l'eau potable charrie désormais des résidus médicamenteux : antiépileptiques, aspirine, antidiabétique. Nul ne connait l'impact sur la santé des populations exposées. Pour décontaminer l'eau potable des Français, il faudrait bâtir des usines pour éliminer nitrates et pesticides, investir pour filtrer les molécules de médicaments, protéger les réserves d'eau des pollutions... Mais les communes et les grandes compagnies de distribution de l'eau ne souhaitent pas que de nouvelles règles viennent compromettre leurs affaires. En tant pis si les Français trinquent à leur santé.

Le documentaire sera suivi d'un post-scriptum présenté par Marie Drucker.
Cette partie est un prolongement du film, un lieu de discussions avec auteur,réalisateur, témoin ou expert, pour que les téléspectateurs puissent se forger leur propre opinion.

http://www.monblog.ch/uploads/200609142309425/evier.jpg
"pourvu qu'ça dure... !"



dimanche 2 mai 2010

Elle est salée, l'eau potable en Ile-de-France!


Les Amis de la Terre Montreuil http://atmontreuil.canalblog.com/

Mardi 6 mai
Bistro du Marché, Montreuil.
19h30-...

Êtes-vous eau courant...
le plus grand marché de l'eau d'Europe se trouve ici, en Ile-de-France.

Le Syndicat des Eaux d'Ile-de-France regroupe pas moins de 144 communes; le chiffre d'affaire pour la distribution de l'eau potable s'envole à 350 millions d'euros par an, et assure des marges de bénéfices juteuses pour les actionnaires, mais très salées pour les usagers! Depuis 1923, ce marché est confié, à des conditions particulièrement avantageuses, à une multinationale.

Aujourd'hui, dans un contexte de crise écologique et économique, l'augmentation du coût des factures pèse sur un nombre croissant de foyers franciliens. Crée en décembre dernier, S.eau.S Ile-de-France est un collectif de citoyens, qui agit pour une gestion publique, transparente et équitable de l'eau potable en Ile-de-France.

Avec créativité et humour, S.eau.S intègre les initiatives des nombreux élus, citoyens et association, mobilisés actuellement autour du renouvellement du contrat de gestion du SEDIF.

La communauté d'agglomération Est-ensemble, dont Montreuil fait partie, peut jouer un rôle particulier dans ce combat...

Pour s'informer et échanger,
nous raconter et simplement nous rencontrer,
rendez-vous à l'apéro'
au bar du marché!*

Où?
Le bistro du Marché, M°Croix de Chavaux à Montreuil, 9 place du Marché.

Petite salle du fond au premier étage


http://seaus.free.fr/local/cache-vignettes/L520xH391/Gosmoal.22_mars.06.SeauS-fdedc.jpg
Collectif S.eau.S Ile-de-France http://seaus-idf.blogspot.com/


jeudi 29 avril 2010

http://agleau.fr

Ce blog n'est qu'un blog.
Nous lui ajoutons un site : http://agleau.fr
L'information est trop lourde et trop longue pour tenir tout entière en ce blog.
L'association AGLEAU a besoin de plus de place.
Dans l'immédiat ce blog perdure.
Il reçoit surtout l'information politique générale sur la thématique de l'eau.
Le site http://agleau.fr recueille tout, et notamment l'information locale.
Le passage d'un blog au site se fera "en souplesse".
Dans l'immédiat, les deux sont consultables.

L'équipe d'Anim'AGLEAU


vendredi 16 avril 2010

Sans eau, il y a risque de mort

Marc Laimé nous alerte et insiste : sans eau, il y a risque de mort.
Nous relayons cette information dramatique : la mort d'un enfant, par incendie, à Gagny! Après les mêmes horreurs survenues à Bobigny et Orly et d'autres incendies de campements, accidentels ou criminels, comme à Massy.
Le 14 avril aussi, à Saint-Ouen l'Aumône, quartier de Liesse, un campement de Rroms a été dispersé, heureusement sans drame de ce type ! Cependant, là aussi, les familles vivaient sans point d'eau proche. Où qu'elles aillent, du reste, elles n'en trouveront pas et iront, ici dans un cimetière, là vers l'une des bornes à incendie accessibles, pour s'approvisionner, faire la cuisine, laver le linge, faire les toilettes, etc... L'absence d'eau est dangereuse; elle accompagne la misère.
AGLEAU


http://www.ldh-toulon.net/local/cache-vignettes/L250xH163/femmes_enfants_roms-9b4d3.jpg
Les familles roms, sans point d'eau proche, sont en danger.

La mort d’un enfant
!

par Marc Laimé, 15 avril 2010

Un petit garçon de cinq ans et demi est mort dans l’incendie d’un camp de Roms à Gagny (Seine-Saint-Denis), dans la nuit du mercredi 14 au jeudi 15 avril 2010, peu après minuit. Le campement ne bénéficiait d’aucun point d’eau.

Brûlées à 80%, sa mère, âgée de 23 ans, et sa petite soeur de 2 ans ont été transférées à l’hôpital militaire Percy, à Clamart (Hauts-de-Seine). Son père, plus légèrement touché, est quant à lui à l’hôpital de Montfermeil (Seine-Saint-Denis).

Le feu s’est déclaré peu après minuit et a provoqué l’intervention de quatorze engins de pompiers pour en venir à bout. Il aurait pu être causé par un système de chauffage. Les experts du laboratoire central de la police se sont rendus sur place. La police judiciaire de Seine-Saint-Denis a été chargée de l’enquête.

Une soixantaine de personnes vivaient dans ce camp, dont près de la moitié d’enfants. Installés dans d’anciennes carrières, sur des terrains privés, depuis moins d’un an, ils étaient sous le coup d’une expulsion imminente.

Après le sinistre, les habitants du camp ont trouvé refuge dans le gymnase de la ville. La DDASS procédait jeudi à midi à leur recensement, en vue d’un relogement temporaire, pour une durée de trois jours. Mais plus d’une quarantaine de sinistrés se retrouvaient dans la rue.

http://www.eauxglacees.com/La-mort-d-un-enfant

À Orly aussi, en février, il y avait eu mort d'enfant, dans l'incendie d'un campement rom.