Le NPA, à son tour, après plusieurs organisations franciliennes, dénonce la mascarade du vote du SEDIF qui a confié à Veolia, jusqu'en 2022, la gestion de l'eau de 133 communes. AGLEAU approuve cette prise de position.
L'eau, un bien public bradé au privé.
Le NPA dénonce la signature du contrat du SEDIF à Véolia eau. Une fois de plus, une majorité des élus franciliens ont livré ce service public, bien commun et vital aux intérêt du privé.
Le vote qui s'est déroulé dans l'usine de Choisy-le-Roi, hier jeudi 24 juin, s'est déroulé dans le plus grand déni de démocratie. Les usagers, associations, militants qui souhaitaient suivre en détail la réunion ont dû se contenter d'un écran télé pour assister aux débats.
L'accès à la salle où les élus étaient réunis a été refusé par la force aux usagers, associatifs et élus qui voulaient s'y rendre.
La négociation de ce contrat a été une longue mascarade. Comme au mois de décembre sur le choix du délégataire, des élus socialistes et communistes se sont abstenus « positivement » selon le mot de M. Poux maire communiste de la Courneuve. Nous dénonçons ce vote qui est contraire à une vraie politique que devrait mener une gauche qui devrait défendre les services publics et les biens communs de la voracité d'entreprises comme Véolia et Suez.
Le NPA s'engage dans la bataille pour que la communauté d'agglomération Est Ensemble (Bondy, Bobigny, Montreuil, Bagnolet, Les Lilas, Romainville, Pantin, Le Pré-Saint-Gervais, Noisy-le-Sec) ne retourne pas dans le giron du SEDIF et de Véolia à la fin de l'année.
Comme Paris, Brest, Cherbourg nous espérons que Est Ensemble sera une brèche ouverte au sein du SEDIF et un exemple à suivre.
AGLEAU l'espère également !
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