Pour une gestion publique de l'eau à laquelle les usagers-citoyens puissent comprendre quelque chose...

samedi 31 janvier 2009

5ème Forum mondial de l’eau du 16 au 22 mars

Le Forum mondial de l’eau, organisé tous les 3 ans, est le principal événement dans le monde ayant trait à l’eau. Le 5ème Forum mondial de l’eau se tiendra à Istanbul, en Turquie, du 16 au 22 mars 2009.(1) Après Marrakech en 1997, La Haye en 2000; Kyoto en 2003, Mexico en 2006, ce sera, cette année, à Istanbul que se tiendra, dans un contexte international angoissant, cette rencontre politique planétaire.


Vers un plan d'action mondial pour l'eau ?

21 janvier 2009 – Extrait d'un communiqué de la FAO

“L'eau est aujourd'hui menacée sur plusieurs fronts. Les êtres humains dépendent de l'eau pour leur survie, mais ils sont aussi les pires ennemis de l'eau”, affirme Ger Bergkamp, directeur général du Conseil mondial de l'eau (2), organisation internationale chargée d'organiser, tous les trois ans, le Forum mondial de l'eau en collaboration avec un pays hôte, cette année : la Turquie.

“L'accroissement démographique et l'expansion des villes exercent une pression accrue sur les approvisionnements en eau”, ajoute M. Bergkamp. Le développement industriel nécessitera des quantités accrues d'eau alors que les pays, soucieux de renforcer leur potentiel énergétique, détourneront de plus en plus d'eau pour la production hydroélectrique. La pollution des lacs, des fleuves et des nappes phréatiques réduit les approvisionnements en eau propre et le changement climatique apporte une variable supplémentaire à une équation déjà instable.

L'agriculture absorbe environ 90% de la consommation d'eau douce. Elle est de loin le plus gros utilisateur d'eau. En gros, il faut 2.000 à 5.000 litres d'eau pour obtenir de quoi nourrir une personne pendant 24 heures”, indique Alexander Müller, le sous-directeur général de la FAO responsable du Département de la gestion des ressources naturelles et de l'environnement.

“La population mondiale passera de quelque 6,5 milliards à plus de 9 milliards de personnes en 2050. Cette augmentation posera un défi de taille à l'agriculture mondiale: il faudra produire davantage pour nourrir une population croissante tout en utilisant plus efficacement des ressources en eau limitées. L

Nous devons modifier radicalement nos idées sur la relation entre l'alimentation, l'eau et l'environnement si nous voulons nous attaquer au problème de la pénurie d'eau et atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement”, affirme Pasquale Steduto, chef du service de développement et de gestion de l'eau à la FAO et président de UN-Water.

Les scénarios relatifs au changement climatique montrent que les sécheresses deviendront plus fréquentes dans beaucoup de régions qui connaissent déjà des pénuries d'eau. Des bassins fluviaux majeurs, notamment d'importantes régions agricoles autour du fleuve Colorado aux Etats-Unis, de l'Indus en Asie du sud, du fleuve jaune en Chine, du Jourdain au Proche-Orient, du delta du Nil en Afrique et du Murray Darling en Australie, sont saturés, dans le sens qu'une utilisation accrue d'eau y est désormais impossible.

Nous espérons qu'au cours de cette réunion nous réussirons à convaincre ces dirigeants que la gestion durable de l'eau est intimement liée à la sécurité alimentaire”, souligne M. Steduto.


http://www.un.org/apps/newsFr/printnews.asp?nid=18243

(1) http://www.worldwaterforum5.org/index.php?id=1870&L=1

(2) http://www.worldwatercouncil.org/index.php?id=92&L=1

mercredi 28 janvier 2009

Les eaux troubles de Véolia Environnement

Encore Véolia? Impossible, hélas, d'oublier Véolia-Environnement qui apparaît à tous les carrefours du paysage économique et politique! ATTAC Cergy nous signale un document, particulièrement éclairant, que nous n'hésitons pas à porter à la connaissance de tous.

Un rapport a été publié, en effet, le 17 décembre 2008, par le « Corporate Europe Observatory » sur Véolia Environnement et ses activités de lobbying dans le secteur de l’eau :
« Ouvrir les robinets à Bruxelles ».


On peut trouver ce rapport (en anglais) sur :
http://www.corporateeurope.org/docs/turning-on-the-taps.pdf

Nous pouvons en fournir une copie française (au format pdf), sur demande par courriel à notre adresse :
agleau@gmail.com

Ce rapport montre que ce que Véolia prétend est éloigné de l’étendue et de la réalité de ses activités. Véolia a construit un réseau considérable d’influence, et promeut constamment une approche orientée vers le profit plutôt que vers la préservation des ressources. Elle met en avant d’énergétivores et coûteuses technologies de traitement comme réponses à la crise de l’eau et demande à la Commission européenne de se prononcer contre les partenariats public/public. Nous pensons que ce rapport fournit un aperçu des activités de cette grande société multinationale (et des autres!) qui cherchent à influencer l’ordre du jour européen. Dotées de moyens financiers conséquents, ces sociétés sont ainsi à même de déterminer les politiques, et promouvoir la libéralisation et la privatisation des services de l’eau au détriment des options d’une eau publique.



N’hésitez pas à utiliser ce rapport pour alarmer les élus politiques locaux et nationaux sur les
risques encourus conseille Jan Willem Goudriann, de l'EPSU (1). Ce rapport est complémentaire du travail réalisé par EPSU sur les partenariats public/privé, leurs coûts et leurs échecs.

Logo EPSU / FSEP - European Federation of Public Service Unions
(1) Fédération européenne des syndicats de service public.
www.epsu.org

mardi 20 janvier 2009

Et si VÉOLIA... coulait?




Nous ne souhaitons aucun mal à Roland Jourdain ni à son bateau! Néanmoins, Véolia, l'un des sponsors du Vendée Globe, est en train d'écoper...

Marc Laimé, comme toujours très attentif à l'évolution de la conjoncture, en ce qui concerne la gestion de l'eau, attire l'attention sur les difficultés, non négligeables, de Véolia qui n'a plus la superbe de Vivendi Universal, ni la solidité de la Compagnie Génér
ale des eaux...On peut consulter l'info complète à partir des références fournies en fin d'article.

Qu'adviendra-t-il de VÉOLIA d'ici... 18 ans? Et si Véolia, par gros temps, dans la tempête économique qui s'annonce, venait à couler? La prudence du gestionnaire des affaires de l'Agglomération n'aurait-elle pas dû le conduire à préférer la gestion publique de l'eau, à Cergy-Pontoise comme ailleurs?



Veolia : le géant aux pieds d’argile perd 10% de sa valeur en bourse !
par Marc Laimé, le 20 janvier 2009 (extraits de son article).

L’annonce surprise le lundi 19 janvier 2008 du départ du directeur général exécutif du groupe, M. Jérôme Contamine, a provoqué un plongeon abyssal du titre en Bourse. Il a terminé la journée en baisse de 9,86 %, à 17,185 euros... Alors que le cours de l’action dépassait 60 euros il y a un an, l’endettement colossal de la major, hérité de l’ère Messier tétanise les marchés.

Numéro deux du groupe, réputé très proche de son PD-G, M. Henri Proglio, M. Jérôme Contamine, entré chez Vivendi en 2000 avec le titre de directeur général adjoint chargé des finances, avait été l’un des architectes de la "reconstruction" de la major depuis le fiasco de Vivendi Universal.

Du coup la rumeur va bon train, comme le souligne le quotidien Les Echos du 20 janvier 2009 : « De deux choses l’une : soit le groupe, très probablement dans sa période d’audit intérimaire pour la clôture des comptes, a découvert des dérives dans les remontées de comptabilité (...), soit Jérôme Contamine sert de fusible avec retard suite aux malheureux épisodes passés », affirme au quotidien M. Patrice Lambert de Diesbach, de CMC Securities.

Le quotidien ajoutant « qu’une explication plus optimiste pourrait être qu’il est en cours de négociation avec une autre entreprise mais ne peut l’annoncer car rien n’est encore signé. »

Un endettement de plus de 17 milliards d’euros, hérité de l’ère Messier, lequel se répand justement en ce moment dans les gazettes, pour y dénoncer les abus de la finance devenue folle, et une augmentation du dividende servi aux actionnaires de 10%...

http://www.eauxglacees.com/Veolia-le-geant-aux-pieds-d-argile?var_mode=calcul

http://www.latribune.fr/entreprises/industrie/energie-environnement/20090119trib000333330/veolia-environnement-recule-nettement-apres-lannonce-du-changement-de-directeur-des-finances-.html

http://www.lesechos.fr/info/energie/4820798-veolia-le-depart-surprise-du-numero-deux-provoque-la-chute-du-titre.htm

dimanche 18 janvier 2009

A.G.L.E.A.U : Alerte Générale sur l'Eau

L'eau est un bien trop précieux
pour être laissé entre les mains des financiers et de leurs serviteurs


Étonnant, non
?

D'un côté :
Grenoble, Castres, Cherbourg et d'autres villes en France ont voulu retrouver la maîtrise de la gestion de l'eau par les collectivités locales.
Résultat : une baisse conséquente sur la facture des usagers (Entre 27 et 44% selon l'Institut Français de l'environnement…..).
Même la ville de Paris, dirigée par Bertrand Delanoé, a franchi le pas en votant le principe du retour à la régie.
De l'autre :
A Cergy-Pontoise, la communauté d'agglomération a confié par son vote la délégation de la gestion de l'eau potable à VEOLIA pour 18 ans !

Doit-on laisser faire ?
Rassemblés depuis le mois de juin 2008, des citoyens de l'agglomération, à titre individuel, ou bien membres d'Attac, du collectif unitaire antilibéral, des Verts, de la LCR ont décidé de se mobiliser.

Ils ont donné l'alerte et créé :
AGLEAU… Alerte Générale sur l'Eau




Les objectifs d'AGLEAU sont les suivants :
* Rappeler sans relâche l'importance vitale pour l'humanité de la question de l'eau (gestion des ressources, qualité, et traitement des eaux usées)
* Procéder à la critique approfondie du contrat signé avec VEOLIA pour révéler ses failles éventuelles.
* Informer régulièrement la population de l'agglomération des avancées de nos travaux à travers notre blog : http://agleau.blogspot.com/
* Permettre la prise en compte du point de vue des usagers dans un souci de réelle démocratie.
* Tenter de comprendre comment et pourquoi nos élus sont en train de permettre à VEOLIA de se constituer un véritable fief à Cergy-Pontoise (eau, chauffage, déchets ...)
La question de l'eau ne doit pas être réservée aux seuls spécialistes.
Elle est l'affaire de tous, partout en France !


http://www.ecologie.gouv.fr/IMG/fleuve2.gif
Les six bassins

POUR UNE GESTION PUBLIQUE DE L'EAU
Rejoignez-nous au sein d'AGLEAU
Donnez l'alerte…

Contact : agleau@gmail.com

vendredi 16 janvier 2009

L'absence d'eau tue aussi à Gaza.

Plusieurs ONG et associations françaises et internationales actives dans le domaine de l’accès à l’eau et à l’assainissement lancent un appel à l’arrêt des hostilités à Gaza et au rétablissement immédiat des infrastructures d’eau et d’assainissement, dont le bon fonctionnement est absolument vital pour éviter une catastrophe humanitaire de grande ampleur.


« Israël bombarde les Palestiniens de la bande de Gaza depuis le 27 décembre dernier après avoir imposé le blocus pendant deux ans. Plus de 1,5 million de personnes étaient privées de vivres, de médicaments et d’eau potable, par le blocus imposé par l’Etat d’Israël.

A présent, le nombre de tués à Gaza s’élève à près d’un millier de personnes et plus de 4000 blessés, dont la quasi-majorité est constituée d’enfants, de femmes et de vieillards, sans aucune défense.

Devant une situation humanitaire qui devient chaque jour plus dramatique dans un espace réduit et en ruines, les associations signataires, actives dans le domaine de l’eau et de l’assainissement pour tous, demandent :

- 1. Un cessez-le-feu immédiat, durable et pleinement respecté menant au retrait total des forces israéliennes, selon la résolution 1860 de l’ONU. Que cessent immédiatement les bombardements et les attaques militaires contre le peuple palestinien à Gaza et ailleurs en Cisjordanie.

- 2. Que le blocus contre les Palestiniens, surtout de la bande de Gaza, soit levé immédiatement pour que ces derniers puissent disposer sans délai des soins de santé, de la nourriture, de l’eaules installations de production et d’adduction d’eau potable et que les stations d’assainissement soient remises en état sans attendre. C’est la condition pour éviter une catastrophe humanitaire de grande ampleur. et d’autres ressources de base dont ils manquent dramatiquement depuis des semaines. Que

- 3. Que la communauté internationale s’engage pour obtenir la paix dans cette partie du monde, balafrée et endeuillée par tant d’années de guerre, et ce par la reconnaissance d’un Etat palestinien. Dans cette perspective d’une paix durable, un partage équitable des eaux est indispensable entre Israéliens et Palestiniens : aujourd’hui les habitants des colonies consomment autant d’eau que des Américains tandis que les Gazaouis disposent d’autant d’eau que des Sahéliens !

- 4. Cette guerre coûte aussi très cher par les dépenses militaires dans des armes ultra-sophistiquées. Cet argent serait beaucoup mieux utilisé pour répondre aux besoins en eau des populations de la région. »

Vie quotidienne dans la Bande de Gaza-Photo : David Silverman/Getty/AFP

Source : http://www.eauxglacees.com/Gaza-arreter-les-bombes-remettre-l?var_mode=calcul


vendredi 9 janvier 2009

Les services de l'eau en France : anomalies au sein du modèle français.

Avis du 18 décembre du Conseil économique et social et environnemental : Services de l’eau en France : un nouvel équilibre entre les acteurs est nécessaire

Dans un avis adopté hier, le Conseil économique, social et environnemental fait ses propositions pour rétablir l’équilibre entre les différents acteurs des services de l’eau afin que les collectivités aient le libre choix de leur mode de gestion.

À l’heure où la mairie de Paris a choisi de revenir à une gestion de l’eau par régie municipale, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a adopté hier un rapport sur les activités économiques dans le monde liées à l’eau. Le CESE met notamment en évidence l’originalité de la gestion de l’eau en France.

À travers le monde, plus de 90% de la gestion de l’eau est publique. Les collectivités sont propriétaires des réseaux et des installations, fixent les cahiers des charges et décident de leur mode de gestion. À l’heure actuelle, plus de 80% des services d’eau sont exploités en régie. Ce dispositif laisse aux collectivités territoriales la responsabilité de l’adduction et de la gestion du service de l’eau. Dans ce cas, la collectivité assure elle-même la gestion du service avec ses propres moyens. À l’inverse, le service peut être totalement privatisé comme en Grande-Bretagne et au Chili.

Entre ces deux systèmes, se trouve la délégation de service publique (DSP), option plébiscitée en France par les élus. Elle permet aux communes de confier toute ou partie de la gestion des services à des entreprises du secteur privé tout en conservant la maîtrise du service ainsi que la définition de ses caractéristiques essentielles. Elle représente 7 à 8 % des services d’eau dans le monde dont 50 % sont assurés par des groupes français. À l’échelle nationale, les DSP représentent 72 % de la distribution en eau, 55 % de l’assainissement contre respectivement 28 et 45 % pour les régies. Elles sont gérées par les deux grands groupes nationaux que sont Veolia et Suez environnement et dans une moindre mesure la SAUR.

Un modèle français bancal

Le CESE remarque toutefois dans son rapport plusieurs anomalies au sein du modèle français. D’après les auditions menées par le CESE, de nombreux élus estiment ne plus avoir de choix véritable pour leur service de l’eau et s’interrogent sur la réelle concurrence au moment du renouvellement des contrats. Dans la pratique, il existe une inégalité dans la concurrence, résultant de la taille respective des opérateurs qui percute le choix des élus, explique le Conseil. Ainsi, en moyenne, à chaque renouvellement de contrat, seulement 10 % des collectivités changent de délégataires et 1 % passe en régie. Pourtant, le choix n’est pas anodin puisqu’en moyenne les contrats sont établis pour une durée de 12 ans.

Par conséquent, le CESE estime nécessaire de rétablir l’équilibre entre les collectivités territoriales et les grands groupes et a présenté plusieurs propositions dans ce sens. Il faut que les décideurs aient les bonnes cartes en main pour choisir, explique Marie-José Kotlicki, rapporteur du rapport.

Le Conseil propose de renforcer la collaboration des collectivités avec les PME-PMI qui déclarent pâtir de la puissance des grands groupes omniprésents et efficaces mais dont les pratiques leur interdisent de répondre aux appels d’offres. Jusqu’à une date récente, le délégataire en place possédait seul la connaissance totale du réseau et était donc bien placé pour répondre. Aujourd’hui, le « sortant » a l’obligation de fournir le fichier des abonnés et le plan du réseau. Le CESE veut désormais aller plus loin et compte sur la loi de mise en œuvre du Grenelle de l’environnement qui entend favoriser le développement de la collaboration entre PME et collectivités territoriales en ce qui concerne la restauration des zones humides et encourage la création d’établissements publics territoriaux de bassin appuyés par les agences de l’eau.

Le Conseil propose également de créer un organe régulateur à l’échelle national associant des représentants de tous les acteurs intéressés : usagers et collectivités territoriales, syndicats de salariés, industriels, scientifiques, juristes... Ce dispositif aurait un rôle modérateur dans les conflits opposants des collectivités territoriales, les usagers et les industriels ou délégataires et pourrait aussi, à la demande d’une des parties, examiner de nouveau les clauses des contrats, sans interférer sur le rôle décisionnaire des collectivités territoriales, précise le CESE dans son rapport.

Besoin de plus de transparence

Par ailleurs, le Conseil demande plus de transparence dans les procédures et envers les usagers. Il remarque que les pouvoirs publics ont pris du retard dans la mise en place des Commissions de consultation des services publics locaux (CCSPL). Le rôle de ces outils de démocratie locale a été appauvri récemment alors que les usagers sont en demande d’informations. Les polémiques récurrentes sur le prix de l’eau en sont un reflet. Le CESE préconise par conséquent de renforcer ce dispositif et de mettre en place en parallèle une base de données nationale en accès libre alimentée par l’ensemble des municipalités et syndicats intercommunaux. Le CESE propose en complément l’élaboration d’indicateurs globaux de satisfaction des usagers en prenant en compte l’ensemble des services liés à l’eau, leur gestion et leurs caractéristiques techniques et économiques.

F.ROUSSEL

http://www.acme-eau.org/Avis-du-18-decembre-du-Conseil-economique-et-social-et-environnemental-Services-de-l-eau-en-France-un-nouvel-equilibre_a2186.html

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