Non, EDF ne prend pas l'eau mais au contraire se renforce! Si EDF prend l'eau, c'est en ce sens qu'elle va capter une part du capital de Veolia.
On a même parlé, il y a quelque temps, d'un possible cumul : pdg de Veolia environnement et d'EDF, tout à la fois! On a trouvé mieux : Henri Proglio pourrait quitter la présidence du directoire et rester administrateur, voire président du conseil de surveillance de Veolia à la suite d'un changement de statut du groupe. Attendons : cet excellent ami de Nicolas Sarkozy ne saurait donner l'impression de vouloir tout dévorer à la fois. L'impression seulement..., car nous n'attendrons pas longtemps!
Cela ne veut pas dire que l'énergie solaire sera délaissée! Il y a trop à gagner dans le solaire, dans les prochaines décennies, pour négliger cet investissement là. Qui dit que, pour des raisons d'efficacité économique, on ne fusionnera pas, prochainement, EDF et Dalkia? Les énergies du soleil et de l'atome mariées, cela ferait une belle corbeille! Gageons que les éoliennes ne seront pas oubliées...
Les centrales solaires intéressent Dalkia.
Selon la presse, un conseil d'administration de Veolia doit se tenir lundi, 28 septembre, pour se pencher sur la succession d'Henri Proglio et sur le passage éventuel de l'organisation en conseil d'administration à celle en conseil de surveillance et directoire. Antoine Frérot, directeur du pôle "eau" du groupe d'environnement, à la tête de Veolia, est donné favori pour succéder à Henri Proglio.
Sous l'autorité du nouveau président d'EDF, un rapprochement entre les deux groupes pourrait donc avoir lieu sous la forme d'une augmentation de la participation d'EDF dans Veolia. EDF pourrait, ainsi, faire passer sa part à 13% ou 14% dans le capital de Veolia contre 3,9% actuellement, dans le cadre de la renégociation des accords sur leur filiale commune de services énergétiques Dalkia, lit-on dans la presse.
Pour les observateurs, le futur pdg devra aussi s'employer à réduire la dette, à placer le groupe au cœur d'une politique énergétique directement pilotée par l'Elysée, et à négocier avec doigté les futures hausses tarifaires.
Éoliennes, solaire, nucléaire : tout est bon à prendre!
Jusqu'où oseront aller les instigateurs de telles politiques?
Lire l'instructif article du Figaro de ce jour :
